La BID et l'Ouzbékistan lancent un fonds d'investissement d'impact de 100 millions de dollars

Tachkent, République d'Ouzbékistan, le 2 septembre 2021 – La Banque islamique de développement (BID) et le Gouvernement d'Ouzbékistan ont annoncé, ce jour, le lancement du premier fonds d'investissement d'impact dédié à l'Ouzbékistan, avec un capital initial de 100 millions de dollars.

Le fonds fait partie d'une série de nouveaux engagements de financement pris par le Groupe de la BID lors des Assemblées annuelles 2021 en cours dans la capitale, Tachkent.

Le Groupe de la BID a élargi ses engagements de financement dans le cadre de ses efforts pour soutenir la reprise économique post-pandémique de ses pays membres.

L'accord entre la BID et le Gouvernement d'Ouzbékistan pour le fonds, connu sous le nom de Fonds d'autonomisation économique pour l'Ouzbékistan (FAEO), a été signé par le président du groupe de la BID, S.E. Dr. Muhammad Al Jasser et le vice-Premier ministre et ministre des Investissements d'Ouzbékistan Sardor Umurzakov.

"Nous croyons fermement que le nouveau fonds sera une plate-forme de financement unique pour de nouveaux projets et initiatives. Cette expérience sera transférable à d'autres pays de la région et au monde musulman", a déclaré Al Jasser.

Le nouveau fonds s'appuie sur un solide bilan de coopération entre la BID et l'Ouzbékistan. À ce jour, le Groupe de la BID a apporté 2,4 milliards de dollars en financement de projets et de développement à l’Ouzbékistan, soutenant 101 projets. En 2019, le président Shavkat Mirziyoyev a publié un décret créant le cadre d'une coopération élargie entre l'Ouzbékistan et la BID

« Je considère cela comme un événement historique dans les efforts de l'Ouzbékistan pour réduire la pauvreté. L'une des principales priorités de notre politique économique est d'aider les femmes et les jeunes, des campagnes, en particulier, à investir dans des projets innovants et des start-ups. Nous avons un plan clair sur la façon de soutenir les entreprises de la naissance d'une idée à sa mise en œuvre réussie, grâce à un soutien financier et non financier », a déclaré Umurzakov.

Dans un discours marquant le 30e anniversaire de l'indépendance de l'Ouzbékistan et prononcé lors des réunions annuelles, le président Mirziyoyev a salué la coopération avec la BID comme une preuve du succès du programme de réforme du pays et comme un signe que l'Ouzbékistan était prêt à contribuer au développement de l'ensemble du monde islamique.

Le capital initial du FAEO sera fourni par le gouvernement d'Ouzbékistan (35 %), la BID (20 %) et des investisseurs du secteur privé d'Arabie saoudite (45 %). Les bailleurs de fonds s'attendent à ce que la taille globale du fonds augmente progressivement pour atteindre 500 millions de dollars.

Le FAEO complétera les efforts du gouvernement d'Ouzbékistan dans les domaines de la création d'emplois et de la réduction de la pauvreté. En accordant un financement à 34 000 micros, petites et moyennes entreprises, entrepreneurs sociaux et coopératives ciblés, le FAEO visera à créer plus de 100 000 nouveaux emplois en Ouzbékistan. Au moins 50 pour cent des entités bénéficiaires seront des entreprises dirigées par des femmes et des jeunes.

Dans le cadre de la cérémonie de signature, S.E. Khalid Al-Falih, ministre de l'Investissement du Royaume d'Arabie saoudite, s'est exprimé par message vidéo.

« La recherche confirme que ce sont les petites et moyennes entreprises (PME) qui contribuent collectivement de manière significative au développement économique d'un pays. Des études montrent que dans les pays à revenu élevé, les PME représentent jusqu'à 55% du PIB d'un pays, fournissant 65 % de l'emploi. Ce chiffre est encore plus élevé dans les pays à faible revenu », a déclaré le ministre.

« Je suis convaincu que la création du fonds changera fondamentalement la vie de centaines de milliers de personnes à travers l'Ouzbékistan", a-t-il ajouté.

Le financement se fera selon plusieurs modalités, notamment des lignes de crédit, des financements Murabaha et une prise de participation. Une assistance technique sera également fournie pour faire face aux contraintes non financières des bénéficiaires en fournissant une formation en gestion, des conseils sur l'accès aux marchés et en facilitant les partenariats.

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